La « prescription d’activité physique » dans les parcours de prise en charge des personnes vieillissantes à l’aune des inégalités de santé : une comparaison entre territoires français

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Acronyme : PrescAPP

Début de projet : 25.05.2020

Début de fin projet : 31.12.2024

Résumé :

PrescAPP – La « prescription d’activité physique » dans les parcours de prise en charge des personnes vieillissantes à l’aune des inégalités de santé : une comparaison entre territoires français

La « Prescription d’Activité Physique adaptée » (PAP) pour des personnes en Affection de Longue Durée (ALD) est prévue dans la loi depuis 2016. Dans les discours majoritaires des médecins et des décideurs politiques elle est un moyen de retarder l’apparition d’incapacités liées aux ALD, voire de recréer du lien social. Le projet proposé ici constitue la suite logique du projet interdisciplinaire PrescAP, déjà financé par la MSH de Lyon-Saint-Etienne en 2019-20. PrescAP questionne la PAP au regard du vécu des personnes vieillissant avec une ALD, des professionnels de santé et de l’offre des dispositifs d’activité physique adaptée (APA) en Rhône-Alpes. Il jette les bases d’une comparaison entre territoires français. Ce projet vise tout particulièrement à mettre en lumière les effets de la PAP sur les Inégalités Sociales, Territoriales et Genrées de santé (ISTGS). En effet, l’étude de dispositifs pionniers de prescription d’APA met en évidence l’importance des interventions auprès des personnes précaires en termes d’accès aux droits humains. Mais en parallèle, les disparités locales d’organisation, les pratiques hétérogènes des médecins traitants, l’intériorisation des discours sur les « bonnes pratiques » surtout par les catégories sociales les moins vulnérables, et la question cruciale du (non) remboursement interrogent quant aux possibilités d’aggravation des ISTGS avec le développement de la PAP. En outre, en faisant de l’APA « une thérapeutique à part entière » (HAS, 2011), la nouvelle disposition législative initie le passage d’un régime de recommandation sanitaire à celui de prescription médicale, imposant alors de questionner les pratiques au regard des processus de responsabilisation individuelle et de capacitation des personnes.

 

Mots clés : Activité physique, santé, inégalités, genre, vulnérabilités

Financeur : INSERM - IReSP (Institut pour la Recherche en Santé Publique)

Porteur(s) du projet :

  • Julie THOMAS, Centre Max Weber - Université Jean Monnet Saint Etienne

Chercheur.es impliqué.es :

    Partenaires :

    • CHROME - Université de Nîmes
    • TETRAS - Université de Lorraine