MICI – Impact des habitudes alimentaires dans la sévérité de l’inflammation intestinale chronique : une approche holistique

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Acronyme : MICI

Début de projet : 02.06.2025

Début de fin projet : 01.06.2028

Résumé :

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) sont des pathologies particulièrement invalidantes, récidivantes et incurables, et leur prévalence ne cesse d’augmenter dans les pays à mesure qu’ils s’industrialisent, représentant ainsi un véritable enjeu de santé publique Elles résultent de la combinaison de nombreux facteurs environnementaux conduisant à une dérégulation de l’équilibre symbiotique entre le microbiote et son hôte, responsable d’une activation excessive et incontrôlée du système immunitaire. En considérant les types d’aliments disponibles et leur quantité consommée, il est évident que l’alimentation s’est industrialisée à mesure que les pays se sont occidentalisés. Des études récentes ont démontré une association entre la consommation d’aliments ultra transformés et le risque d’apparition de maladies dont les MICI. Ainsi, près de 3 calories sur 5 proviennent d’aliments transformés, riches en additifs alimentaires comme les émulsifiants. Par ailleurs, ces derniers ont démontré leur impact délétère sur le microbiote intestinal, favorisant la susceptibilité de la muqueuse colique à l’inflammation. D’autre part, les microplastiques sont des particules de 5mm à quelques centaines de nanomètres que l’on retrouve partout dans l’environnement. Ces particules s’accumulent dans les tous écosystèmes conduisant à leur ingestion involontaire par l’Homme. Ainsi, nous consommons en moyenne 52 000 microparticules de plastique chaque année via notre alimentation. Nous proposons d’étudier le lien entre ces facteurs d’exposition et les catégories socio-professionnelles des patients, leurs habitudes de vie et de consommation. En effet, les récentes recommandations nutritionnelles dans la prise en charge des MICI (consommation de poissons) représente un facteur d’exposition aux plastiques et concernent probablement des catégories de patients différentes que ceux consommant des produits transformés riches en émulsifiants.

Mots clés : Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), Microbiote intestinal, Alimentation industrialisée, Microplastiques, Environnement

Financeur : Fondation pour la Recherche Médicale (FRM)

Porteur(s) du projet :

  • PEYRIN-BIROULET Laurent, NGERE INSERM

Chercheur.es impliqué.es :

Partenaires :

  • INSERM - UMR 8104 CNRS - Institut Cochin
  • TETRAS - Université de Lorraine
  • Institut Jean Lamour - Université de Lorraine

Productions scientifiques :

à venir